A bout de mots...

PUTE DE SIMAGREE



On se croise, on se découvre, on rigole,
On s'appelle jours et nuits, des heures folles.

Puis elle apparaît et tu m'oublies le temps d'une soirée
pour me rappeler en pleurs, me dire que pour elle tu es tombé.

Amoureux, amoureux, pute de simagrée.


Elle disparaît, se fait distante, se cache,
se planque, derrière ton ami se réfugie,
pour ne pas te dire ce que tu prendrais pour le pire.

Et moi j'essuie tes larmes, je te rassure, ravale les miennes, car je t'aime.

Amoureux, amoureuse, pute de simagrée.


Comment peux-tu écouter mon coeur et n'avoir d'intérêt que pour le sien ?
Qu'il est dur de passer tant de temps avec toi et que son nom revienne comme un refrain !
Ne cherchez pas les rimes ici, elles ne valent rien, aucune règle poétique ne pourra me sublimer, je ne vaux rien !

Amoureux, amoureuse, pute de simagrée.


Tu me reviens encore, tu s'asseois à mes côtés.
Elle ne veut pas de toi, elle l'a clairement formulé.
Je regarde l'horizon, je ne sais plus quoi en penser.
Nous sommes amis dis-tu que pourrais-tu d'autre m'apporter ?

On s'accompagne, marche encore quelques pas maladroits, presque laissés-aller...

Et revoilà qu'elle te demande parce qu'elle croise des difficultés !

"Tu comprends hein la pauvre ? Je dois l'aider !"

Je lâche ta main et cette fois n'irait pas plus loin c'est décidé !
Elle a l'air confortable cet herbe sur le bas-côté, un peu humide,
mais terre parfaite pour s'y enterrer...


Amoureux, amoureuse et pute de simagrée.




27/03/2010
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